Pierre LABAUVIE

Bonjour Pierre, peux tu en quelques mots, te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Pierre Labauvie , j’ai 43 ans, j’habite Modane et je suis dessinateur projeteur à l’ONERA,
Tu viens de rejoindre le bureau du club, pourquoi cette démarche ?
Tout simplement parce qu’il y avait besoin de parents , mon fils venant d’intégrer le club, j’ai donc trouvé naturel de participer à la vie de celui-ci. Et puis ça me permet de comprendre son fonctionnement, ses difficultés, les différentes courses de fond, participer à la mise en place de manifestations………
Ayant déjà participé à la vie d’autres club, je sais combien le bénévolat est important dans les associations .
Tu découvres le club du Monolithe, quelles sont tes toutes premières impressions ?
Mon fils vient d’un club de ski alpin ou l’ambiance était très négative , et là, je découvre comme lui, une sorte de « famille » avec une ambiance très saine, une équipe très solidaire sans esprit de compétition malsain parfois, et il y règne certaines règles de discipline indispensables et surtout de respect mutuel, mais aussi pas mal de rigolade et de détente, et je pense que ça ne peut qu ‘être bénéfique pour chacun.
Quelle image avais tu du club avant de t’engager au sein de celui ci ?
En fait, je ne le connaissais que très peu, et donc, je n’ai pas tellement de jugement là-dessus. Je savais juste qu’il y avait un bon réservoir d’athlète, c’est tout.
Et après quelques semaines…..
Tout d’abord, j’ai été agréablement surpris d’être intégré tout de suite, dès la première réunion. Je n’ai jamais eu ce sentiment à la SHM, même en fin de saison. J’ai rapidement fait connaissance de gens très sympa, et c’est aussi ça qui m’a décidé d’intégrer le bureau.
Selon toi, quels sont les atouts du club ?
Je crois que j’ai déjà répondu en partie précédemment . A partir du moment ou les entraîneurs sont des gens sains, équilibrés et surtout passionnés, ils le communiquent aux enfants, et c’est ce qui donne une bonne ambiance de travail. Les enfants sont motivés et ça compte déjà beaucoup. Ils ont envie d’aller au club, s’entraînent dans la bonne humeur, et ça ne peut que les aider à progresser à tous points de vue.
Ses points faibles ?
Pour l’instant, je n’en voie pas, et je n’ai pas assez de recul pour ça………….
Que faudrait il faire pour optimiser son fonctionnement ?
Encore une fois, je suis tout nouveau, et je trouve déjà qu’il ne fonctionne pas si mal. A voir ce que j’en penserais dans les mois à venir.
Le bénévolat (tous les membres du club sont bénévoles), est il une force, une faiblesse, les deux à la fois ?
Je pense que c’est une force. Je ne suis pas convaincu que des professionnels fassent forcément mieux au niveau de tout ce qui est fait dans l’année. Toutefois, l’équilibre est fragile, car personne n’est contraint de participer, et quelqu’un peut à tout moment se désister.
Comment envisages tu l’avenir à court et moyen terme de celui ci ?
Alors là, il n’y a pas de problème si les gens qui s’en occupent continuent à le faire de cette façon. Maintenant, je l’ai dit précédemment, l’équilibre peut être fragile, car si un ou plusieurs membres importants décident d’arrêter, l’avenir du club pourrait rapidement être compromis. Il faut déjà penser à la relève dès maintenant.
Ton fils Quentin, est membre du club depuis le début de cet automne. Pourquoi a t il choisi le ski de fond, le club du Monolithe ?
Mon fils a fait une saison au club de ski alpin à Vafréjus, et ça n’a pas été concluant. Il est passionné de biathlon depuis deux ans, et ne rate jamais les compétitions été ou hiver sur Bessans.
C’est dans l’été 2007, qu’il s’est décidé à lâcher la SHM pour s’inscrire au club de ski de fond. Il a bien sûr choisi le club du monolithe par sa proximité, mais aussi parce qu’il connaissait Sophie Ferry qu’il appréciait déjà à la piscine. Il envisage de faire du biathlon si c’est possible.
S’ est il bien intégré ?
Oui, je pense, et dès le premier jour apparemment . Il a été surpris du comportement bienveillant de ses camarades, alors que dans son ancien club, il y avait souvent des brimades, même de la part des ses amis. Il revient à chaque fois de l’entraînement avec la « banane », et ça c’est très positif pour nous ses parents.
Pratiques tu le ski de fond ?
Oui, depuis près de 15 ans.
Skating ou alternatif ?
Essentiellement skating.
Qu’est qui t’attires dans le ski de fond et aurais tu un « vieux rêve » à concrétiser ?
Je n’ai aucun « vieux rêve » à concrétiser. J’ai commencé le skating à la naissance de mon premier fils pour qu’on puisse faire un sport de façon alternative avec ma femme, sans perdre un après-midi complet comme au ski alpin. On pouvait ainsi s’échapper une heure ou deux chacun notre tour.
Par la suite, j’y ai pris goût, et j’ai rapidement aimé le côté endurance de ce sport et ses bienfaits sur ma forme en hiver, et aussi skier sur des grandes étendues.
Pratiques tu d’autres sports et si oui, lesquels ?
J’ai pratiqué l’alpinisme, mais un accident m’a fait « oublier » un peu cette pratique. J’ai aussi fait de l’escalade, mais c’est un peu en sommeil ces dernières années .Ma véritable passion, c’est le VTT, car il me permet à la fois de faire du vélo et de la montagne. Et en général, le skating est la continuité parfaite de ce sport en hiver, car je retrouve un peu les mêmes sensations au niveau physique.
J’envisage sérieusement de pratiquer le ski roue l’été. J’ai essayé l’été dernier, et c’est génial, de même que le roller que je pratique avec Quentin depuis cet été.

Pour conclure, un dernier mot, une dernière réflexion … ?
Concernant le club, j’aime bien la philosophie des entraîneurs et le bienfait que ça apporte aux enfants. Je suis content que mon fils ait trouvé son équilibre dans ce sport et se soit bien intégré dans ce club.
Il faut que les enfants fassent du sport, c’est un excellent équilibre par rapport au travail à fournir au niveau scolaire et au stress que ça engendre, mais point trop n’en faut et surtout sans trop de pression, et il faut que ça reste un plaisir avant tout, et non une contrainte, mais ça, c’est au parents d’y veiller, et également aux entraîneurs.